2009 : Fin de partie.

La réunion qui s’est tenue à l’été 2009 à la DDASS en présence du trio de choc Charbit, Caresse, Theppe , clos définitivement deux années de tentatives auprès des pouvoirs publics afin d’obtenir un statut juridique et un financement pour l’hôtel « Le temps des cerises ». D’après les membres du Conseil d’Administration et la salariée qui y ont participé, la rencontre s’est passée dans un climat détestable, à la mesure de l’acharnement mis par les représentants de l’Etat pour éradiquer jusqu’au souvenir de feu l’association OSER. Les raisons de cette fin de non recevoir sont explicites et ne surprendront que les naïfs. Pour tout dire, la reprise de la défunte association par un quarteron de militants, connus pour leur soutien obstiné à la lutte de l’hiver 2007, ne pouvait longtemps servir de « faux nez », comme l’a souligné Charbit avec la franchise qui le caractérise. Rajoutons sur l’esquif la subtile anagramme du nom, la présence au C.A. d’anciens salariés d’OSER, leur participation aux négociations avec le Conseil Général, l’action de « bénévoles » estampillés gauche radicale, etc. Dans le domaine de la clandestinité, on aurait pu mieux faire et il ne faut pas prendre les représentants de la DDASS que pour des benêts. Cet épisode a néanmoins le mérite de clarifier une situation pour le moins ambiguë. La seule raison d’être de RESO est de pouvoir continuer la politique expérimentée par les travailleurs sociaux du F.A.R. au cours de trente années d’expérience. L’Etat le sait et c’est justement ce savoir-faire qu’il a décidé de démanteler. Accepter une reconnaissance de cet ersatz, lui donner des sous, serait un peu comme salarier un renard pour qu’il s’occupe du poulailler ! Le drame est que nous ayons perdu deux ans à nous en rendre compte.